Solitude, quand tu nous tiens[libre]

Je ne sais pas comment c’est arrivé, peut-être que la vie à décider que je devais souffrir, que je devais supporter cette malédiction qui pèse maintenant sur moi ? Je ne sais pas, je sais juste que je suis devenu un monstre, une sorte d’animal humain qui ne cherche qu’une chose…à se contrôler désespérément ! J’ai tellement mal au fond de moi, je souffre tous les jours de ce mal physiquement comme mentalement, j’aimerais tellement partager ma souffrance avec mon frère, lui et moi nous étions si proche avant. Maintenant, je suis seul, tros seul. Puis il y a elle aussi, celle dont je suis tombé amoureux, elle avec se sourire tellement merveilleux que j’ai nommé Mélanie Tolis. J’aimerais tellement être différent et ne pas avoir peur de la blesser, mais apparemment, mon destin est scellée, j’ai peur de se qu’il va se passer. Le futur me fait peut, comme le présent me fait mal !

Mathéo était dans le repère, il ne quittait pratiquement jamais celui-ci, se trouvant à l’abri de tout danger et simplement trouvant cette solitude tellement cherchée. Ce jeune homme était dans son dortoir, il était seul comme toujours, regardant son plafond d’un air rêveur mais tellement triste en même temps. Il souffrait, il avait mal partout, sa tête avait l’air de vouloir exploser, ses os craquaient sans arrêt, sa poitrine à chaque soulèvement lui donnait l’air de mourir. Mais il avait apprit à vivre avec, c’était simplement une chose qu’il devait faire, peut-être qu’un jour la souffrance partirait ? Il n’en savait rien, il savait juste une chose, il était différent mais aussi tros dangereux pour se mêler aux autres. Le jeune homme entendit des bruits de pas dans le couloir, il ne tourna même pas les yeux vers sa porte, à quoi bon, on venait souvent le voir, voir comment il allait mais jamais il ne venait lui-même vers les autres.

Je ne peux me mêler aux autres de peur de les faire souffrir, de les blesser vous penser que c’est une vie sa ? Non, essayer de regarder le plafond toute la journée, j’aimerais bien voir si vous aller tenir le coup. Je suis comme un animal en cage, oui voila se que je suis, je ne peux bouger, je ne peux sortir de peur de ne pas me contrôler. Je dois rester enfermé tel un lion qui fait les cent pas dans une cage de brique, malgré que le repère sourit grand, quand vous avez fait le tour 6milles fois, vous en avez marre et préférez rester dans votre chambre ! Tiens, des pas, qui cela peut-il bien être ? Je ne le sais pas et je ne veux pas le savoir… J’espère que l’on ne vient pas me voir, je n’ai envie de voir personne, je ne suis pas en état. Je sais quand j’ai mal ainsi que je deviens agressif, que je dis des choses que je ne pense pas réellement.

Mathéo finit par soupirer doucement, la vie était sombre, tros sombre…

[Pour ceux qui n'avait pas compris, en orange c'est la manière de penser de Mathéo, il parle lui même, s'adresse à vous et en normal, c'est un rp normal]

Mélanie était sortit un peu marcher dans la ville pour prendre l'air et penser à certaine choses, en particulier, au combat qu'elle menait avec d'autres contre les maléfiques. Peut être qu'elle ne le montrait pas tellement mais notre petite brunette souffrait assez de l'éloignement entre sa sœur et elle. OK, pour Mélanie, elle n'avait jamais eu de sœur jumelle, mais d'un coté, elle savait très bien, qu'entre Tania et elle, avant le rêve, avant ces clans, avant les pouvoirs, toutes deux étaient unis comme cinq doigts de la main. Mélanie disait toujours qu'elle la haïssait maintenant, qu'elle n'existait plus pour elle, mais à des moments, soit le soir quand elle se couche, soit quand elle est seule, Mélanie a comme des flash-back...Eux, montrent sa vie d'avant, sa vie où tout était impeccable. Elle, Mélanie, était une pure humaine qui ne devait se battre contre personne. Elle avait également sa sœur jumelle à ses cotés si jamais celle ci avait un problème et vice versa, maintenant, elle n'a personne. Mélanie n'arrive pas à se confier de peur de perdre la personne à nouveau. C'est sur, elle venait de faire la connaissance de personnes extra comme Julia, la chef du clan ou encore Letto mais aussi, ne l'oublions pas, le fameux Mathéo Klein, mais elle ne comprenait pas trop, celui ci l'évitait assez. Peut être qu'il n'aimait pas Mélanie, elle ne savait pas trop mais bon, maintenant dans ce monde, aimer une personne était assez dur. On ne peut plus savoir si oui ou non il est sincère...Bref, Mélanie était sortit un petit peu et juste après, elle décida de rentrer dans le repère. Elle ne savait pas pourquoi mais elle ne voulait pas rentrer chez elle, et puis de toute façon, le repère des bénéfiques était à présent sont chez elle. Bref, elle entra donc dans le repère et commença à marcher dans les couloirs tout en pensant.

Après avoir pensée pendant toute la durée de son petit trajet dans le couloirs, Mélanie passa par la chambre de Mathéo, la porte était ouverte alors, notre petite brunette s'arrêta et fit demi-tour pour aller le voir. Elle s'installa sur le seuil de la porte et s'appuya contre le coté du mur. Elle croisa les bras et le regarda allonger. Mélanie baissa doucement les yeux vers le sol avant de les relever vers Mathéo.

Pourquoi tu restes pratiquement sans arrêt seul ?

Mélanie avait un petit doute sur la réponse mais cette question lui démangeait depuis très longtemps. Elle voulait lui poser à chaque fois qu'elle le voyait passer dans les couloirs ou même autre part, mais elle n'y arrivait pas. Alors pour une fois, elle avait prit son courage à deux mains et lui avait posé d'une voix délicate et douce. N'oublions pas que la jeune Tolis avait un sentiment très bizarre envers Mathéo, de l'amour, de l'amitié très forte, elle ne savait plus trop, elle doutait...Mais ce qui était sur et certain, c'est que notre brunette pouvait très bien tomber dans les bras du jeune Klein.

On m’a toujours dis que je ne serais jamais seul, que la vie serait toujours rose pour moi, que jamais elle ne me trahira… Enfin, c’est se que disait mes parents adoptifs, mais ils avaient tores. D’ailleurs que deviennent-ils ? Je n’en sais rien non plus, je ne veux pas le savoir, eux aussi je risquerais bien de leur faire du mal. Ses pas dans le couloir, je les entend tellement bien, je sais pourquoi, c’est ce coté animal en moi. J’ai une ouïe fine, une vue perçante des gestes félins et rapide mais j’aurais préféré ne rien avoir de sa ! Je connais cette démarche, je la reconnaîtrais entre mille, c’est celle de Mélanie. J’espère qu’elle ne viendra pas, pas que je ne veille pas la voir, justement, sa simple vision m’apaise. Mais, je sais que je ne suis pas en état de lui parler, je ne me contrôle pas surtout pour le moment, j’ai tellement peur de lui faire du mal. Voila, elle est assez proche maintenant pour que je perçoive son odeur, cette odeur sucrer et douce. Elle va bientôt arriver à ma porte…Mélanie, trace ton chemin comme tu le fais si bien, ne t’attarde pas sur mon triste sors je t’en prie.

Mathéo était la, couchée dans son lit, perdu dans ses douces pensées tellement sombres et sinistres. Il pensait à ses parents, il se demandait se qu’ils étaient devenu, mais ne voulait pas le savoir en même temps. Cette peur de faire souffrir ses êtres chers le bouffait petit à petit, cela le tuait de l’intérieur et même tellement vite. Pouvait-il vivre seul ainsi, Séparé du monde, incontrôlable, bestial, animal… Il entendit les bruits de pas, il comprit très vite de qui il s’agissait, Mélanie, ses sens développés l’aidait beaucoup à comprendre et reconnaître qui arrivait par un simple bruit, une odeur. Il voyait très bien dans l’obscurité, c’était facile pour lui. Le jeune homme n’entendit plus rien mais cette odeur était fort présente dans sa chambre, il savait, elle était la. Il entendit d’ailleurs sa voix, son cœur se serra, cette question… D’un coup, il devient nerveux, quand il est nerveux, il est d’une grande maladresse. D’ailleurs, il voulu se tourner dans son lit, lui tourner le dos, mais il tomba à terre… Un léger grognement sorti de ses lèvres

Elle est la, je la sens, pourquoi viens tu me voir, pourquoi veux-tu ainsi savoir se que je pense… C’est moi qui suis seul, pas toi, toi, tu es tellement douce et gentille. Non, je ne dois pas lui répondre, je dois resté loin d’elle, ne pas lui parler, je ne pourrais que lui faire du mal. Pourtant, j’aime tellement quand elle est la, elle est tellement belle, elle est tellement douce. Non, je dois lui tourner le dos, je sais qu’elle comprendra… Aie ! Non de dieu, me voila à terre, super Mathéo, toi et ta maladresse j’ai l’air fin… Bon, Mathéo, relève toi comme si de rien n’était.

Mathéo se redressa après ce grognement sorti de ses lèvres, il se frotta légèrement la tête et tourna les yeux vers Mélanie. Il baissa alors les yeux honteux mais aussi assez timide de se qui venait de se passer, il s’assoie alors sur le lit et dit

« Je suis tros dangereux pour me mêler aux autres, tu le sais Mélanie. »

Mélanie qui était toujours au seuil de la porte appuyée contre le coté du mur, attendait avec impatience et avec grande écoute la réponse de Mathéo. Elle savait que pour lui, ce n'était pas si simple que ça, ses pouvoirs étaient assez dangereux. Mélanie le savait, mais elle ne voulait se l'inscrire dans la tête. Notre brunette tenait à Mathéo, et être obligée de l'éviter par rapport à ses pouvoirs, non, elle ne pourrait pas, même si on devait lui mettre un couteau sous la gorge elle ne voudrait pas. Mais que voulez-vous, si Mathéo ne veut pas rester avec les autres, les éviter, on ne peut pas le forcer. Et pourtant, à chaque fois Mélanie essaye de lui parler. Étant de nature gentille et calme, elle se fiche si à chaque moment, elle peut être en danger ou autre chose pas très bien. Revenons à la scène entre les deux jeunes gens. Et bien, pas très compliqué, aucuns des deux n'avaient bougé, et Mathéo ne lui avait toujours pas répondu. Mais...Quelques secondes après, notre beau jeune homme tomba de son lit pour atterrir à terre. Mélanie fit un pas en avant assez inquiète pour lui, mais dès qu'elle le vit se frotter légèrement la tête avant de se relever et de se mettre sur son lit, Mélanie ne s'approcha pas encore et le regarda avant de baisser doucement les yeux en l'écoutant répondre. Notre petite brunette comprenait tout à fait, mais à chaque fois, elle essayait de dire quelque chose qui sera dans le contraire. Mélanie remit une mèche de cheveux avant de s'approcher et de se mettre devant Mathéo...

Oui je le sais, et je pense que maintenant, je le sais suffisamment, tu le répète à chaque fois. Ou du moins, tu le prouves. Mais Mathéo, tu ne vas pas à chaque instant rester cloitrer dans ta chambre, sans voir personne ni rien ? Tu veux vraiment être isolé ?...Arrêtes un peu d'avoir peur, je sais que tu ne contrôles pas tes pouvoirs, que même là, à ce moment précis où je te parle tu peux te transformer où je ne sais quoi, mais je m'en fiche royalement. Je sais très bien que je pourrais m'en sortir, l'invisibilité, traverser un mur, un de ses deux pouvoirs et hop, je suis sauvée. Et ne me dit surtout pas que c'est faux, tu le sais, je contrôle très bien mes pouvoirs et en 5 secondes je peux ne plus être là.

Mélanie le regarda avant de soupirer doucement. Elle rentra ses petites mains dans ses poches arrières de jean avant de regarder Mathéo dans les yeux. A ce moment, Mélanie ressentait l'émotion de Mathéo, celle qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle passait à ses cotés, la peur de faire du mal...Notre petite brunette baissa doucement les yeux pour ne pas lui montrer les larmes qui commençaient à venir. Après quelques instant, Mélanie les releva. Les larmes n'étaient plus là, elle avait essayé de se contrôler pour ne pas faire souffrir encore plus Mathéo.

Écoute Mathéo...Je sais que ça doit être très dur pour toi, de te savoir dangereux, que tu peux faire du mal à chaque moment tant que tu ne contrôles pas tes pouvoirs, mais on vit dans le danger, à peine peut-on sortir d'ici qu'on pourrait se faire renverser ou même se faire tuer par les maléfiques, Mathéo, il faut que tu comprennes que tu n'es pas le seul dangereux. Notre monde, seul, est devenu dangereux, pas simplement toi. Je comprends que tu n'es pas envie et tout le reste...Mais, tu ne crois pas qu'on peut souffrir aussi de te voir comme ça ? Peut être pas les autres, mais moi c'est le cas...

Mélanie le regarda dans les yeux avant de les baisser, d'enlever ses mains de ses poches et de s'assoir sur le lit aux cotés de Mathéo. Elle émit un petit soupir...

Elle croit tout comprendre mais j’ai bien peur que non, déjà, comprend-t-elle mes sentiment envers elle ? Je ne les cache pas réellement, non, a quoi sa servirait elle peut les sentirent quand ils sont puissant en moi. Puis, mes paroles souvent, mes regards, le faite que je la fuie plus que les autres, c’est pour mieux la protéger. Ho Mélanie, si seulement tu comprenais se que je peux ressentir envers toi, si seulement tu pouvais comprendre pourquoi je fais tout sa. En tout cas, j’ai encore plus mal à la tête maintenant, c’est vraiment pas se qui me fallait aujourd’hui. J’ai tellement mal, ma souffrance je la cache, j’essaye qu’elle ne le ressente pas car elle sait sentir mes motions les plus fortes. Si je laisse tout aller, je sais qu’elle ressentira beaucoup tros d’un coup. Peine, peur, souffrance, colère, amour… Elle ne le supporterait pas, Mélanie, tu es tellement fragile comparé à moi qui ne e suis plus, la bête en moi à prit la place de ma fragilité. J’ai vécu des souffrances que seul moi connaîtrais toute ma vie, mentalement comme physiquement. Je ne veux pas que tu partage sa avec moi, je ne veux pas te voir triste ainsi, pleurer pour moi, je pense que je ne le supporterais pas.

Mathéo venait donc de tomber de son lit, sa tête avait prit un petit choc, mais petit chez lui cela voulait dire que sa s’ajoutait à son mal perpétuel. Le jeune homme se frotta donc la tête puis se mit sur son lit, il dit alors à Mélanie qu’il était bien tros dangereux pour cela, il lui disait toujours la même chose et elle aurait du le comprendre depuis le temps. Elle se mit à lui parler, lui dire que se serait facile pour elle de s’en aller. Le croyait-elle réellement ? La colère de perdre une proie le rendait plus que dangereux, il serait bien capable de la traquer toute sa vie ! Elle dit qu’il devait avoir peur de faire souffrir les autres, de souffrir lui-même et tellement d’autre chose aussi. Il la vit baisser les yeux, comme si elle cherchait à cacher quelque chose, il dit alors

« Tu ne comprendras jamais se que je suis réellement et à quel point je peux être dangereux… Autant je peux être doux, autant je peux être animal, on ne sait jamais mes réactions. »

Je sais, je sais qu’elle peut souffrir mais moi je souffre encore plus du fait de devoir l’éviter, je l’aime, je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je l’aime elle. Elle est tellement différente des autres, mais voila, je suis tellement différent moi aussi. Elle ne me comprend pas, elle ne veut peut-être pas comprendre que je suis tros dangereux pour être aux cotés des autres. Mélanie, essaye de mesurer le danger que tu risques en restant à mes cotés, je ne pourrais supporter de te faire souffrir, surtout à cause de moi… S’il te plaît Mélanie, ne cherche pas la petite bête en moi, elle est bien plus grosse que tu ne pourrais l’imaginer… Mélanie, ne continue pas à vouloir rester près de moi, je ne veux que ton bonheur ainsi

Mathéo l’observa baisser les yeux quelques minutes, cherchait-elle à dissimuler quelque chose ? Il n’en savait rien, il essaya de rapprocher son regard, mais même avec une vue plus perçante il n’arriva à voir que le haut de ses yeux. Le jeune homme soupira et l’écouta de nouveau parler, elle dit que le danger était partout, qu’il n’était pas le seul à être dangereux et que il faisait souffrir les autres en restant seul, en tout cas que c’était son cas à elle. Il la vit s’assoire et soupirer, son cœur se serra à sa dernière phrase

« Tu sais bien que c’est pour ne pas te faire souffrir que je reste loin de toi… »

Mélanie ne se sentait vraiment pas bien à présent. Les émotions de Mathéo étaient toujours les mêmes, la peur, la souffrance etc. Elle ne les ressentait pas beaucoup car surement Mathéo devait essayer de les cacher. Les émotions du jeune homme devaient être encore plus puissante que celles des autres, mais elle s'en fichait. Tout ce qu'elle voulait c'était passée du bon temps avec Mathéo sans qu'il est peur de faire du mal...Mais c'était peut être trop beau pour être vrai. Maintenant, notre brunette était assise aux cotés du jeune homme. Elle n'arrivait pas à comprendre c'est sur mais elle essayait, elle fesait du mieux qu'elle pouvait mais c'était dur ce cerner quelqu'un qui reste dans sa chambre. On peut le prendre pour un solitaire, mais Mathéo, c'était en rapport avec ses pouvoirs. Mélanie attrapa son chouchou et s'attacha les cheveux en queue avant de se tourner un tout petit peu vers Mathéo. Notre brunette baissa doucement les yeux en l'écoutant parler.

Mathéo...

Mélanie le regardait avec de la tristesse dans ses yeux. Elle avait prononcé son prénom d'une façon si calme et si douce, que lui même pouvait comprendre quand disant un simple prénom, elle le remerciait et en même temps, elle s'en voulait...Mélanie baissa doucement ses petits yeux verts pour regarder le sol. Elle n'osait pas trop regarder Mathéo dans les yeux car elle savait qu'elle finirait par fondre en larmes, mais, voulant à tout prix le faire changer d'avis, Mélanie releva ses yeux et mit son regard dans celui du beau Mathéo.

J't'en supplie Mathéo, arrêtes d'avoir peur, tu ne me feras pas de mal OK ? Peut être que oui, je ne comprends pas ce que tu peux endurer, mais je sais ce que c'est d'avoir peur de faire du mal, j'ai connu ça toute ma vie...Et au bout d'un moment, si à chaque fois tu penses ça, tu n'es pas près d'en finir. Essayes au moins un jour, un simple jour, d'être un humain comme les autres, comme moi, avoir un contact, un touché, des sourires...

Mélanie le regarda dans les yeux avant d'approcher doucement sa petite main de celle de Mathéo. Après mure réflexion, elle la déposa dans la sienne et entrelaça leurs doigts. Elle déposa ensuite son autre main sur leurs deux mains entrelacé...Mélanie reporta son regard dans celui de Mathéo.

Je...J'ai simplement envie d'avoir plus de contact avec toi, qu'on se prenne dans les bras ou quelque chose dans le genre, qu'on se fasse des sourires mutuellement. J'ai simplement envie d'avoir de l'affinité avec toi. Je dis pas que j'en ai pas là maintenant, c'est bien tout le contraire, mais j'aimerai vraiment que tu arrêtes d'avoir peur pour enfin être toi même et essayer de contrôler ton pouvoir...

Mélanie le regarda dans les yeux. Elle émit un petit sourire avant de le faire disparaitre doucement.

J’aimerais tans être à ses cotés, pouvoir simplement rire avec elle, cela m’arrive de faire le pitre mais c’est souvent même très très rare… C’est les jours ou je me sens assez bien, les jours ou mes os, ma poitrine, ma tête ne me font pas mal. Mais ses moments la, elle n’est pas la ou rarement, quand elle l’apprend elle doit être surprise, j’aimerais tans qu’elle soit la ses jours ou les rires éclatent dans la grande salle. J’aimerais l’entendre rire quelques fois, parfois, de la ou je suis, je l’entend rigoler avec les autres. Cela me serre le cœur, elle rigole et moi je suis seul, jaloux ? Oui, je l’avoue, mais comment ne pas l’être ! Puis, dés que je sors, un animal vient m’emmerder et j’entends tellement de voix celle des oiseaux, des animaux sauvages, c’est tellement agaçant ! Mélanie, pardonne moi, pardonne moi le faite de ne pas savoir te rendre heureuse comme tu le mériterais, un homme amoureux devrait être tellement plus présent… Mais moi, je ne suis plus un homme, mais bien un animal.

Mathéo était assit dans le lit au coté de la jeune fille, il ne la regardait plus, il regardait le sol comme si il y cherchait quelque chose. Il avait tros peur de croiser ce regard qu’il aimait tans, ce regard plein de douceur, de tendresse. Au fond, il savait qu’il ne pourrait pas faire de mal à Mélanie, une des rares qu’il pourrait bien, même en devenant instable, éviter de justesse. Il le savait, mais les exceptions sont la, il suffit d’une fois, une seule et unique fois ! Mathéo ne voulait pas prendre le risque, il ne le voulait pas. Il ne voulait pas lui faire du mal, oui, c’était toujours la même chose qui revenait mais voila, c’était comme sa et pas autrement. Le jeune homme entendit Mélanie prononcer son nom, il leva les yeux vers elle, calmement, sans sourire. Il savait qu’il la faisait souffrir au fond, mais des deux, c’était lui qui en souffrait le plus. Il l’entendit alors parler, elle dit qu’elle aussi avait enduré toute sa vie le faite d’avoir peur de faire souffrir les autres, ha oui ? Avait-elle peur elle, de tuer une personne, de manger sa chaire, de lui arracher un bras, de l’égorger avec ses propres dents ? Non, il ne le pensait pas, elle, elle était plus inoffensive que lui ! Il la regarda alors

« Mélanie, crois-tu que je suis un humain ? Je ne le suis plus depuis longtemps… Toi, as-tu peur de tuer une personne et la manger ensuite comme un animal affamé ? Toi, as-tu peur d’arraché un bras et ne pas t’en souvenir. Tuer une enfant de 5ans si pas moins ? Moi, je crains sa jour et nuit, Mélanie, je ne suis qu’un animal, tans que je ne me contrôle pas je ne peux me permettre toute approche ! »

Je sens qu’elle souffre tellement, qu’elle essaye de se rapprocher de moi, qu’elle essaye de me comprendre mais elle n’y arrive que très peut. Elle ne réalise pas l’ampleur de mes pouvoirs, elle ne réalise pas l’ampleur du danger que je représente. Peut-être pas pour elle, mais pour un humain, les humains j’essaye de les protégés mais si c’est moi qui les attaquent…qui les protégera eux ! Je n’en sais rien, je ne sais plus, j’aimerais vivre comme un humain mais je ne le peux pas. Le faite d’être dehors me donne l’envie de dominance envers tout homme, la dominance envers les femmes, c’est pas une vie sa !

Mathéo la regardait droit dans les yeux, il senti alors la main de Mélanie entrer en contacte avec la sienne, leur dois s’entremêlèrent, un contacte si doux… Il la laissa faire, croisant ses doigts avec les siens, les serrant légèrement mais avec douceur, ses contactes étaient si rares mais tellement important pour lui. Il la regardait droit dans les yeux, la peine et l’amour se firent bien plus puissant que tout autre sentiment. La peine de devoir ainsi rester loin d’elle, la peine de devoir la faire souffrir, l’amour qu’il éprouvait pour elle aussi. Un amour pur et puissant…Il l’entendit reprendre la parole, dire qu’elle aimerait plus que se qu’ils avaient maintenant, des sourires, qu’ils se prennent dans les bras l’un de l’autre et d’autre chose encore. Elle dit qu’elle aimerait juste qu’il arrête d’avoir peur pour elle, qu’ainsi, il pourrait être lui-même. Mathéo baissa les yeux

« C’est tros dangereux Mélanie…je ne pourrais jamais cesser d’avoir peur de te faire du mal, j’aimerais tans pourtant. J’aimerais pouvoir me contrôler, pouvoir me rapprocher de toi, te serrer dans mes bras, rester à tes cotés mais j’ai tros peur… »

Mélanie venait d'entrelacer leurs doigts. Elle aimait ces petits contacts, rare, mais ils étaient quand même là, entre Mathéo et elle. OK, ils étaient vraiment petits mais elle en avait besoin. De sentir la peau de Mathéo contre la sienne, de croiser son regard pour se plonger dans ses yeux bleus azures, entendre sa voix grave sortir de sa bouche fine et bien dessiné. Elle avait vraiment besoin de voir, ne serait-ce qu'une seule minute Mathéo. De l'amour ? Elle ne sait pas, elle ne sait plus rien, notre brunette est vraiment perdu. Mais tout ce qu'on peut dire, c'est que son sentiment envers Mathéo est très fort. Oui, notre petite brune était une vraie sentimentale, une petite fille douce qui a besoin de contact et de savoir qu'on l'apprécie, surtout avec ceux en qui elle tient. Et bien Mathéo, c'est le cas le plus grand au monde. Elle ne pourrait pas s'imaginer ne plus le voir, qu'il parte, où quelque chose comme ça...Elle ne pourrait pas. Mélanie laissa sa main dans celle de Mathéo tout en l'écoutant. En entendant ses paroles, notre brunette eut un petit peu peur mais ce sentiment partit très vite. Elle avait confiance en Mathéo, elle savait que ses pouvoirs n'étaient pas très simple...Elle ne s'inquiétait pas pour sa vie à elle, Mathéo ne lui ferait aucun mal.

Je sais que je ne pourrais jamais faire ça...Mais c'est ton pouvoir, ce n'est pas toi Mathéo, comme tu viens de le dire, c'est ton coté animal, et si tu veux, tu pourrais réussir à le contrôler. Regardes, on a des pouvoirs aussi, Julia a le feu, Letto le contrôle du temps etc, leurs pouvoirs peut être dangereux à certain moment, mais ils essayent de le maitriser. Moi, mes pouvoirs ne sont pas très dangereux, mais j'ai réussi à les maitriser. On peut t'aider, si tu veux...

Mélanie le regarda et l'écouta à nouveau. Elle baissa doucement les yeux avant de les replonger dans ceux de Mathéo. Elle l'écoutait parler et se rendait compte que c'était vraiment pour la protéger qu'il fesait ça...Alors, Mélanie prit son courage à deux mains et approcha doucement sa petite tête vers celle de Mathéo. Elle avait toujours les yeux ouverts et déposa délicatement ses lèvres contre celle du jeune homme en face d'elle. Puis, lorsque ses lèvres, à elle, furent contre celles de Mathéo. Elle ferma doucement les yeux. Le contact fut très agréable, les lèvres de Mathéo était douce et chaude. Elle eut d'ailleurs des frissons rien quand déposant les siennes. Puis quelques secondes après, elle recula sa petite tête brune et réouvra ses yeux tout en regardant Mathéo...

Tu vois...Il y a eu contact mais rien ne c'est passé...

Je sais se que moi je ressens pour elle, sa se voit comme une mouche collée au milieu du visage, puis, c'est pas réellement dur à deviner chez moi. Je l'aime, mais bon, je ne veux pas le lui dire ainsi, j'ai bien tros peur de se qu'elle va me dire et de se qu'elle va pensée. Pourtant, j'essaye de le lui faire comprendre comme je peux, j'essaye de lui montrer se que moi je ressens pour elle. Mais, pour le peux que je la voie, que je l'évite, je ne saurais pas lui montrer grand chose. Puis, franchement, es que c'est une bonne idée d'ainsi lui montrer? Cela ne pourrait m'attirer que des ennuies coté sentimental. Ha, si seulement j'étais normal, tout cela serais bien moins compliqués. Pourquoi je suis devenu se que je suis maintenant? J'aimerais comprenre, botter les fesses à celui qui m'a donné ses pouvoirs que je n'avais jamais demandé! Oui, Julia sait contrôler ses pouvoirs, Letto aussi mais moi je ne suis pas eux, j'ai du mal à vivre avec! Julia n'a pas en permanence une douleur éternel en elle, Letto n'a pas toujours envie de tuer des êtres innocents, moi si! Je n'ai rien demandé, je ne le veux pas au fond de moi mais c'est ainsi que je suis à présent. La seule chose que tu peux faire pour m'aider, c'est t'éloigner de moi pour ne rien risquer du tout.

Mathéo était la, main dans la main avec la jeune demoiselle, l'écoutant parler dire des mots qu'il trouvait faux en quelque sorte. Oui, le jeune homme avait apprit à vivre seul, sans aucune aide, dans la peur de faire du mal et la souffrance tout simplement. Puis, elle était arrivé dans sa vie, comme un coup de poing sur la gueule sans qu'on ne le voit arriver! Des remords? Des regrets? Jamais de la vie, c'était en quelque sorte elle qui le tenait en vie. Combien de fois n'avait-il pas voulu en finir, mais c'était dit qu'il restait encore Mélanie... Une petite lumière dans sa sombre vie. Il l'écoutait parler, les yeux baissées sur le sol, d'un air perdu, angoissé aussi peut-être. Oui, il savait qu'on pouvait l'aider, mais le srisques étaient toujours la, il pourrait faire du mal aux autres bénéfiques et il ne le voulait pas. Il préférait donc essayer de se contrôler lui même, même si cela devait prendre du temps, beaucoup de temps, il allait y arriver et ce jour la, il pourrait sortir de nouveau! Voila combien de temps qu'il n'avait pas vu la lumière du jour, qu'il n'était sorti au grand air? Quelques semaines déja, il attendait la nuit pour sortir et il restait dans des endroits isolés. Le jeune homme leva les yeux

"Tout se que l'on peut faire pour m'aider, c'est resté loin de moi!"

J'aimerais tellement qu'elle accepte le faite que je ne suis pas normal, qu'elle accepte que je m'éloigne et qu'elle accepte mes paroles. Même si l'amour en moi est sincère, j'aimerais qu'elle reste mais qu'elle parte en même temps. Que ma vie est compliquée, j'ai beau lui expliquer elle ne comprend pas! 2lanie, pourquoi me regarde tu ainsi, qu'as tu en tête à ce moment précis? C'est moi ou elle avance sa tête? Elle va quand même pas prendre le risque, mélanie, ne fais pas sa j'ai peur de se qui pourrais bien se passer. Je n'ai pas envie de te perdre, Mélanie, change de trajectoire je t'en prie mon ange, la seule et unique...

Mathéo était la, il avait levé les yeux vers elle pour lui parler, essayé de lui expliquer la situation qu'il endurait mais qu'elle endurait avec lui en même temps. Le jeune homme l'observa doucement et calmement, un regard qui n'exprimait plus grand chose depuis longtemps. Il vit alors Mélanie approcher son visage, il resta paralysé par la peur il devait l'avouer, puis, il avait peur de mal réagir à ce contacte qui allait être l'un des premiers entre lui et elle. Il la voyait approché de plus en plus, puis, il senti ses douces lvres contre les siennes. Ce contacte fut des plus agréables, des plus merveilleux mais déja son coeur s'emballait signe d'énervement ou même d'une peur incontrôlable. Heureusement, elle détacha ses lèvres des siennes, Mathéo avait fermés les yeux. Il entendit alors celle-ci dire qu'il ne c'était rien passé malgré ce contacte, il ouvrit alors les yeux et ceux-ci étaient d'un noirs profonds. Il la fixait étrangement, comme si c'était une autre personne qui la regardait. On voyait bien qu'une bataille faisait rage en lui, comme si il essayait d'empêché la bête en lui de revenir. Puis, tout doucement, ses yeux redevinrent bleus azures. Il passa sa main sur son visage, essayant de se remmettre de se qui venait de se passer. Il se leva alors vacillant, car chaque bataille interrieur lui bouffait une énergie considérable. Il s'appuya sur une chaise un peut plus loin

"Mélanie...je suis désolé"

Pourtant, ce baiser, ce baiser était se qu'il attendait depuis longtemps et voila comment sa finissait... Il la regarda et baissa les yeux, une grave douleur dans la tête

Mélanie était dans la chambre de Mathéo depuis quelques minutes à présent. Rien ne c'était passé, Mathéo ne s'était pas transformé, il ne s'était pas énervé ni rien. Pour notre brunette, c'était un bon signe, surtout que d'après lui, la bête commençait à prendre le dessus. Mais comme le disait toujours Mélanie, à chaque problème il y a sa solution. Pourquoi pas pour ce problème ci, il doit y avoir une réponse, et surement, la meilleure de toute. Et puis de toute manière, il arrivera à contrôler ces pouvoirs au fur et à mesure non ? Du moins, elle l'espère plus que tout...Bref, après avoir échangés plusieurs paroles en rapport avec Mathéo et son coté bestial, Mélanie voulait lui prouver qu'il ne lui ferait rien, même si elle se rapprochait encore plus de lui. Elle lui avait déjà pris la main, rien ne c'était passé, alors, en ayant une très grande envie aussi de le faire, Mélanie approcha sa petite tête brune de celle de Mathéo et...l'embrassa tout doucement. Elle y resta plusieurs temps avant de se reculer. A première vue, Mathéo ne s'était pas reculé, et son coté bestial n'était pas encore sorti. Mais lorsque celui ci ouvrit ses yeux, Mélanie ne vit pas le bleu azure, qu'elle avait l'habitude de voir dans les yeux de Mathéo, non, elle y voyait des yeux noirs. Sur le coup, elle eut un petit peu peur, c'était pas tous les jours qu'on voyait quelqu'un à qui vous tenez, surtout en apparence humaine, avec des yeux noirs. Mais, notre brunette ne s'inquiétait pas tellement car elle savait très bien que notre beau brun allait essayer de se contrôler. D'ailleurs, se fut très rapidement le cas, Mathéo retrouva ses beaux yeux bleus azures qu'on voyait en lui tous les jours. Mélanie eut un petit soupir mais aussi un petit sourire. Elle comptait s'approcher de lui, mais celui ci se releva en vacillant pour aller se tenir à une chaise un peu plus loin. Notre brunette le regarda avec les sourcils froncés et se releva avant de l'entendre parler. Elle baissa doucement les yeux en même temps que lui...

Non...soit pas désolée...Je...hum, je pense que je vais y aller et te laisser te reposer...

Mélanie releva doucement ses petits yeux pour essayer de croiser celui de Mathéo. Elle n'y arrivait pas, enfin du moins, pas dans les 30 secondes qui suivirent ses paroles. Elle avait un peu attendu et enfin, Mathéo releva doucement, lui aussi, ses yeux, Mélanie croisa son regard. Elle se sentit assez gênée, pas spécialement par le fait qu'ils se regardent, mais surtout par le fait qu'elle l'est embrassée. Bref, elle émit un petit soupire avant de se retourner et de s'approcher vers la porte. Avant de la dépasser et d'entrer donc dans le couloir, notre petite brunette se retourna et regarda à nouveau Mathéo.

J'ai peut être dit que j'étais désolée, mais...Il faut que tu saches, que je ne regrettes pas ce que je viens de faire...Je voulais juste que tu le saches.

Mélanie le regarda dans les yeux avant de les baisser et se tourner pour commencer à marcher dans le couloir. Celui qu'elle n'avait pas encore terminé au tout début de son arrivée ici...

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