Animal en cage[Letto, Mélanie]

[Ordre d epassage, Moi, Mélanie, Letto]
Je deviens fou, oui, je deviens complètement cinglé ici, seul à rien faire...Je vais péter un cable si je ne sors pas, je vais devenir dangereu seul, j'en peux plus d'être ainsi enfermé sans pouvoir sortir! Je veux revoir le soleil se coucher, pouvoir sentir les rayons du soleil venir caresser ma peau blanche maintenant à cause de ce manque. J'ai tellement besoin de ma liberté, j'ai besoin d'aide, je deviens fou, je m'enfonçe... Je n'ai plus personne, elle va me fuire, elle va m'éviter je le sens, je ne pourrais pas le supporter surtout après se qui c'est passé entre nous. Je me sens seul, je veux rentrer chez moi, je ne veux plus rester enfermé ici, NON, je ne veux PLUS.

Mathéo faisait les cents pas dans la salle de détente, il était en rage aujourd'hui, il ne se contrôlait plus... Ce manque d'ami, cette solitude pesante, cet amour impossible, tout cela se rajoutait à son mal présent en lui et lui donnait la force de prendre le dessus sur le Mathéo gentil et doux! Le jeune homme marchait le long du mur comme un animal en cage, ses yeux étaient d'un noir sans limite. Il souffrait, ses os craquaient comme si il allait se transformer, se qui était fortement possible vu son état d'esprit. A sa dernière pensée, le jeune homme attrapa un vase et le jeta contre un mûr, il tomba à genoux et un grognement sonor s'échappa de ses lèvres, un grognement féroce. Il se tient la tête et se mit à hurler tellement la douleur était pesante... Il tomba à terre dans ses cris, essayant de contrôler se qui était en train de se passer. N'importe qui aurait pu l'entendre dans le repère, on savait qu'une fois que Mathéo était dans cet état, plus rien ne pouvait le sauver, une transformation était imminante mais la c'était pas pareil... Il luttait comme un fou, sa prenait plus de temps, la douleur était plus forte en même temps! Ses cris résonnaient dans le repère, ses cris parfois devenait des grognements...

Non, tu n'auras pas le dessus, je ne veux pas, je ne veux plus vivre pour toi à tes dépents... Je dois me contrôler, la seule solution pour enfin être avec elle... Mais j'ai tellement mal, sa fait tellement mal, pitié j'ai besoin d'aide. J'ai mal, je la sens en moi essayer de prendre le dessus, j'ai l'impresion qu'elle prend son temps pour me faire encore plus souffrir, je la sens prenre le dessus, je sens mes os se cassés et se re cassés... J'ai besoin de vous, mais vous n'êtes pas la quand il le faut... Puis, que pouvez-vous faire?? A part regarder ce spectacle des plus terrifiant...Je souffre tellement.

Mélanie, elle, était aussi dans le repère, sauf qu'au lieu d'être dans la même pièce que Mathéo, elle se trouvait dans sa chambre en train de lire un livre. Oui, vous avez bien entendu, notre brunette lisait un livre, donc forcément, elle portait des lunettes. Bon, sa lui allait aussi bien, mais on n'avait pas l'habitude. Bref, notre brunette était vraiment dans son livre, 'l'intrigue la prenait jusqu'à lui coupait le souffle. Elle adorait le suspense qui s'installait dans le livre, et dire que de simple mots lui donnaient cette effet là. Mélanie lisait sans compter le nombre de pages qu'elle tournait. Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle lisait depuis deux heures maintenant. Mais, sa lecture fut interrompu par un ou même plusieurs grognements, cris, hurlement provenant de la salle de détente. Mélanie lâcha très rapidement son livre et se releva directement. Elle ouvrit très vite sa porte de sa chambre et se mit à rejoindre la salle de détente aussi vite qu'elle le pouvait. Mais, elle se stoppa net quand elle vit Mathéo par terre en train de souffrir. Mélanie allait pour se rapprocher mais...Elle se rendit compte qu'il essayait de se battre, il avait peut être besoin d'aide, mais lors de leur discutions, Mathéo lui avait dit, que si jamais il se transformait, il pouvait devenir dangereux. Et bien, notre brunette se ficha royalement de ce qu'il avait pu dire. Alors, elle se rapprocha à nouveau mais elle vit Letto arriver. Elle fronça doucement les sourcils, car elle le voyait venir vers elle. Apparemment personne ne voulait qu'elle l'approcha, ou alors, elle ne sait pas quoi. Elle se tourna vers Letto.

Letto, faut faire quelque chose, on peut pas le laisser comme ça, il essaye de se battre, il faut l'aider...

On voyait dans le regard de Mélanie de la peur, elle avait peur pour lui, elle s'inquiétait. Alors, elle se retourna vers Mathéo et avala difficilement sa salive. Elle ne fesait que faire des tours et des demi-tour pour regarder Mathéo puis Letto. Mélanie resta à sa place.

Mathéo, j't'en supplie, calme toi...On est là...

Mélanie n'était pas tellement loin de Mathéo, mais elle ne pouvait l'approcher, il pouvait se transformer d'ici trois secondes ou alors, d'ici peu de temps. Mais elle essayait de lui faire comprendre qu'ils étaient là, qu'il devait se battre, elle essayait de le calmer avec des paroles, les gestes étant trop dangereux. Elle sentait également l'émotion de Letto, une émotion comme la sienne. Mélanie ne se sentait pas vraiment bien, elle ressentait la douleur de Mathéo, sa peur, sa rage...Mais elle ressentait également les émotions de Letto. Bien entendu, celles de Letto étaient beaucoup moins puissantes que celle de Mathéo, Mélanie avait du mal à tenir, mais elle essayait de se contrôler. Elle ne pouvait pas laisser Mathéo seul, mais également Letto seul avec Mathéo ou plutôt l'animal qui prenait le dessus.

A peine avait-il perçu des glapissements et des gémissements assourdissants se répercutant contre les murs du repère du Soleil, Letto avait bondit hors de la cuisine familiale et avait débarqué dans la salle de séjour où Mathéo semblait s’entretenir avec le Diable en personne. Alors qu’il pénétrait dans la pièce, voyant un vase fracassé, il comprit aussitôt la situation critique. Il remarqua ensuite Mélanie qui avait sans doute accouru pour les mêmes raisons. Le jeune homme, troublé, ne savait comment calmer le jeu…peut-être qu’user de ses pouvoirs aiderait à résoudre le problème de Mathéo, non, même pas…
Le chrono kinésiste et la jeune femme s’entreregardaient avec appréhension. Et si la bête menaçait de prendre le contrôle de leur ami, qu’adviendrait-il alors ?
Pour une des rares fois de son existence, Letto eut vraiment peur, il était tétanisé, pétrifié comme une statue de cire, en proie à une panique sourde. Il s’approcha de Mathéo avec prudence, tout en écoutant la voix fébrile de son amie qui n’en menait pas large, elle non plus malheureusement. Notre protagoniste tenta quelques paroles confiantes qui s’avérèrent balbutiements incertains :

« Ecoute nous, tu ne peux pas te laisser abattre, qu’est-ce qu’on…qu’est-ce qu’on peut faire pour t’aider ? Je…On s’inquiète mais nous sommes là, tu peux y arriver, cette bête ne te contrôle pas, t’as compris ? Tu es le plus fort d’entre nous, n’abandonne pas, allez, courage ! »

Il pensait vraiment ce qu’il disait. Il avait une totale confiance en son confident. Il arriverait à surmonter la bête, n’est-ce pas ?
Letto avait la respiration sifflante, mais, attentif à ce qui se passait, il resta près du garçon qui se débattait et pensa ainsi : « S’il se transforme, j’arrête le temps, quoiqu’il arrive nous sommes saufs. » Il avait une pensée pour Mélanie. Que se passait-il de son côté ?

J'entend mélanie, mais je n'ai qu'une envie, lui sauter à la gorge et sentir son sang couler dans ma gorge à moi... C'est terrible, comment je peux éprouver une tel haine envers la fille que j'aime? C'est terrifiant, je me dégoute moi même, mais je l'entend aussi, Letto, cet ami qui est bien le seul à réellement me comprendre. Je ne suis pas seul, pourtant, je sens leurs peurs, comment ne pas la sentir! J'ai tellement mal, je n'ai qu'une envie, me laisser aller à la bête pour ne plus souffrir pour que tout cela cesse. Pourtant, je ne peux pas abandonner je le sais, je dois résister mais plus je lui résiste plus je souffre. J'ai peur, peur de savoir que si je me transforme tout est fichu! Si il y a un dieu au dessus, qu'il me donne la force de me battre pour lui résister, qu'il me donne l'espoir pour tenir bon. Cette douleur, cette douleur me fait tellement baisser les bras douter de moi... Je ne leur veux aucun mal moi, mais cette bête, je sens déja cette soif de sang en moi, comme si elle m'était imposée, commandée! Non, je ne veux pas, je ne veux pas me laisser avoir encore une fois, surtout pas risquer de leur faire du mal mais surtout pas à Mélanie.

Mathéo était au sol, il se tortillait dans tout les sens, hurlant sa douleur comme si on le tuait à petit feu. Il transpirait, on voyait nettement son visage changer de forme quelques fois pour redevenir ensuite son visage, on entendait ses os se craquers, c'était un bruit horrible. Le jeune homme entendit alors Mélanie arriver, il tourna les yeux vers elle, pendant quelques secondes ceux-ci redevinrent bleus mais juste quelques instant pour ensuite redevenir noirs. Non, pourquoi était-elle venue, il avait encore plus peur de lui, il doutait encore plus. Il essaya de lui tourner le dos mais la douleur était tros forte pour qu'il bouge par lui même, il sentait son dos se canbrer sous la douleur. Il entendit alors Letto arriver, il tourna les yeux vers lui, déséspéré, il n'avait plus la force de se battre mais devait pourtant continuer. On vit du sang couler de son nez mais aussi légèrement de ses yeux, plus il se battait, plus cela endomageait son corps qui n'y était pas habitué! Il cria de plus belle luttant de toute ses forces quand enfin tout disparut, tout redevient calme comme si rien ne c'était passé. Mathéo était allongé au sol, les yeux fixés droit vers le vide, comme si c'était une autre personne. Puis, il se senti mieux, enfin, moins mal... Il senti qu'il avait reprit le dessus, ses yeux étaient redevenus bleus mais il ne savait plus bougé tellement ses os étaient endoloris, comme si ceux-ci ne répondaient plus, souffrant de cette dure bataille

"J'en peux plus..."

Voila les mots qui avaient échappés de la bouche du jeune homme, il senti le sang couler le long de ses yeux et de son nez ains qu'au bord de ses lèvres, il essuya son visage. Il sentait son coeur battre réellement vite, il senti aussi les larmes coulés de ses yeux! Il était si jeune et déja tans de souffrance, endurer se qu'il endurait chaque jour était inimaginable. Il posa alors ses yeux vers Mélanie et les baissa, comme honteux par se qu'elle venait de voir. Il ne manquait plus que sa, qu'elle voit se qu'il était réellement, cette bête en lui!

Mélanie était dans la salle de détente depuis quelques minutes à peine. Mais elle avait déjà vu plus d'horreurs qu'elle en avait vu en une semaine. Voir Mathéo comme ça, souffrant, essayant de se battre malgré la douleur. Mélanie ne le supportait pas, elle n'aimait pas le voir être mal, mais c'était ces pouvoirs...Elle s'en voulait surtout de ne rien pouvoir faire. Tout ce qu'elle aurait voulu, c'était s'approcher pour essayer de mieux le calmer, mais si elle n'y arrivait pas avec des mots, pourquoi réussirait-elle avec des gestes ? Mélanie n'avait jamais assisté à une scène comme ça, elle ne savait que faire. Mais l'envie était vraiment très présente. Oui, une envie d'aide, Mélanie était toujours comme ça, elle avait besoin de se sentir utile, elle avait besoin d'aider les gens à qui elle tient et là, savoir qu'elle n'en était pas capable, la rendait en colère, triste, elle ne sait même pas quel sentiment elle ressentait tellement il y en avait en elle à ce moment précis. Mélanie regardait l'horrible scène qui se déroulait sous ses propres yeux. Pendant cette scène, notre petite brunette s'était pliée en deux pour se tenir sur ses genoux, elle ressentait trop d'émotions en elle. C'était l'une des premières fois que des émotions étaient aussi fortes. Mais, étant un peu faible, notre brunette ne lâchait pas prise, elle écoutait Letto parler pour essayer de calmer Mathéo. Mélanie regardait la scène en ayant les larmes aux yeux. Puis quelques instants après, Mathéo réussit à se calmer. Et donc, Mélanie commençait elle aussi à aller mieux, alors, dès qu'elle vit que la voie pour s'approcher de Mathéo était possible, elle se précipita avec Letto vers lui. Mélanie le regarda et l'entendit parler, elle fronça doucement les sourcils, pas pour exprimer de la colère, mais pour exprimer de la tristesse, elle les avait froncés pour ne pas pleurer. Elle le regarda mais le vit baisser les yeux. Alors Mélanie les baissa aussi avant de les relever et de regarder Letto, elle lui dessina un petit sourire. Puis, elle reposa son regard sur Mathéo.

Je suis désolée Mathéo...

Elle le regarda avant de baisser doucement la tête et de laisser échapper quelques larmes. Sayez, la tentation était trop forte, elle avait essayé de rester forte, de ne pas montrer qu'elle en avait envie mais c'était trop dur...Mélanie était en train de verser des larmes devant Letto mais aussi devant Mathéo, le premier concerné...Elle essuya d'un coup de revers les larmes qui coulaient le long de ses joues.

L’impuissance…
C’était l’émotion qu’il aimait le moins ressentir au monde. Ne rien pouvoir faire pour résoudre le problème du jeune homme qu’il considérait comme un frère. Il ressentait de la culpabilité à rester là, sans bouger, étudiant le carnage qui se déroulait devant ses yeux…Assez ! Letto serra les poings à s’en faire mal. « A quoi servent ces dons s’ils ne me permettent même pas d’aider un ami ? »
Cela le révoltait, c’était sûr. Quand tout revint à la normale, il se surprit à pousser un long soupir de soulagement. Cette journée était vraiment pleine d'événements inattendus. Ses épaules, lentement, s'affaissèrent. Il remarqua qu'il avait été bien tendu pendant toute la durée de cette bataille interne. Tous ses muscles s'étaient bandés à l'occasion, maintenant, il en ressortait légèrement fatigué. Maladroit, il essaya un :

« Hey Math… »

Il ne savait que dire. Il s’était approché de lui machinalement, en même temps que Mélanie. Cette dernière le regarda et esquissa un sourire que Letto lui rendit avec compassion. Cela devait être horrible de voir l’être le plus cher à ses yeux souffrir le martyr. Le dandy se leva et s’empressa d’aller chercher des mouchoirs qu’il ramena auprès de Mathéo et…de Mélanie qui pleurait à présent, éclatant sa propre douleur au grand jour. Notre ami ressentit une certaine gêne mais cela passa aussitôt qu’il lui passa un bras autour de ses épaules frêles. Il voulait la soutenir elle aussi, après tout, ils étaient suffisamment proches pour ce genre d’affection et de gestes amicaux.
Letto s’agenouilla auprès du garçon, essoufflé, il lui dit doucement :

« Ca va aller ou je t’emmène de suite à l’hôpital ? »

Le jeune Fernandez était très direct dans ses propos. Bah quoi, c’était un cas extrême non ?
Le beau brun ne savait pas comment réagir, peut-être que les laisser seuls serait une idée judicieuse...Il se releva à nouveau et s'empressa de s'éloigner vers la porte...

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